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Le Printemps du cinéma

Jusqu’au 23 mars inclus, c’est Le Printemps du cinéma ! L’occasion de profiter de tous les nouveaux films au prix unique de 3,50 ¤ la séance, mais aussi de parler cinoche avec les parrains de l’opération.

Sandrine Kiberlain comédienne

Quel genre de spectatrice êtes-vous ?

Une spectatrice sans a priori, qui aime un cinéma très varié et qui va souvent voir des films. Maintenant, on voit beaucoup de DVD chez soi, mais on ne ressent jamais la même chose qu’en étant dans la salle. Le noir, les autres spectateurs autour de soi, l’humeur générale : il y a un truc qui se passe et qui ne se passera jamais ailleurs. Quand on sait ce qu’est l’aventure d’un tournage, d’une vie, on se dit qu’aller au cinéma, c’est partager un peu de ça. Ça peut changer nos vies. Beaucoup plus que de rester à la maison à regarder un DVD, qu’on peut arrêter pour répondre au téléphone… Ça banalise.

Quel film a changé votre vie, alors ?

Plein, plein de films. J’ai vu trois fois Georgia d’Arthur Penn, et à chaque fois je suis restée dans la salle tellement je pleurais. Je suis sûre que ça a changé ma vision de l’amour, de la vie, des autres, de l’amitié. New York, New York, la demande en mariage sur le pas de la porte, sous la neige… Il y a plein de films qui me restent comme des moments de ma vie. Je me les suis appropriés, comme si j’avais rencontré à ce moment- là ces gens-là qui vivaient ça. A nos amours de Pialat, par exemple : j’avais une vie très protégée, une famille assez classique et aisée, et j’ai découvert tout un monde. J’avais le même âge que l’héroïne, mais avec un rapport complètement différent au père, aux hommes, au premier amour… Mais La Boum a tout autant changé ma vie. Parce que je voulais être Sophie Marceau ! L’adolescence, c’est quelque chose de particulier, et en voyant des filles de son âge qui n’arrivaient pas à s’épanouir, on se sentait du coup moins seule avec ses soucis, ses angoisses, sa timidité. Le cinéma nous fait grandir, à tous les âges on évolue avec des films.

Laurent Tirard réalisateur du Petit Nicolas

Y a-t-il des films qui ont changé votre vie ?

Il y a des films qui ont changé ma vie, car ils m’ont donné envie de faire du cinéma. Le premier, c’est Blanche-Neige et les sept nains. Ça doit être un des premiers que j’ai vus, et le film m’a accompagné pendant une semaine. Ça m’arrive encore. Le premier “vrai” film que j’ai vu, c’est Le Pont de la rivière Kwai dans une station de ski, projeté sur un drap. Je suis resté bouche bée, en me disant : « On peut faire ça ? Il y a des gens qui font ça!» Et c’est ce qui m’a donné envie de raconter des histoires.

Fabrice Luchini comédien

Pourquoi avez-vous accepté de parrainer l’opération ?

Je voudrais que le cinéma soit totalement solidaire. Une quinzaine de films sortent chaque semaine, ça fait 60 par mois, 700 par an. C’est l’incarnation du libéralisme. C’est-àdire de la folie du dérèglement.

Quel genre de spectateur êtes-vous ?

Je ne suis pas un spectateur, je vais assez peu au cinéma, car je suis tous les jours au théâtre, donc ça me donne peu l’occasion de voir des films. Mais j’aime un cinéma qui n’est pas du tout à la mode. Je suis assez spécialiste et fan de Henri-Georges Clouzot. J’ai adoré le récent documentaire sur L’Enfer. J’aime le cinéma de Guitry, de Pagnol, tu vois. Ce n’est pas de la 3D, quoi ! Moi j’aime le cinéma de tradition orale. Quel est votre premier souvenir de spectateur ? Les Canons de Navarone au Gaumont de la place Clichy, qui était un cinéma de 3 000 places. Le plus grand cinéma d’Europe ! Vous vous rendez compte que j’ai connu ça ? C’était toujours plein, l’ambiance était extraordinaire… Et il a été démoli.

Quel est votre pire souvenir de spectateur ?

Le pire souvenir, c’est quand tu es amoureux d’une femme et qu’à la sortie, elle a adoré, et toi tu as détesté. Tu te dis : « On ne va jamais s’en sortir. » Et puis après, quand tu vieillis, tu acceptes que l’autre puisse être différent. Mais avant, c’était une catastrophe. Si quelqu’un par exemple n’aimait pas un film de Godard, ça pouvait être une cause de rupture. Le goût sur un film, ça peut révéler un gouffre chez l’autre.

Christopher Thompson réalisateur de Bus Palladium

Quel genre de spectateur êtes-vous ?

J’ai la chance d’avoir une installation extraordinaire chez moi, où je peux regarder les films. Alors j’en regarde beaucoup, et malgré tout je vais autant au cinéma qu’avant. J’ai toujours cette envie de découvrir les films en salle. Il m’arrive même d’amener mes enfants voir des vieux films dans des salles d’art et essai, pour le plaisir de me retrouver devant un grand écran, d’être concentré, et d’assister à un spectacle ensemble. Sortir de chez soi, choisir ce qu’on va voir, ça fait partie de la vie du film. La salle reste l’endroit le plus noble pour voir un film.

Virginie Efira comédienne

Pourquoi avez-vous accepté de parrainer cette opération ?

Parce que j’en ai moi-même profité par le passé. J’allais beaucoup au cinéma, et parfois, entre deux séances, je resquillais. Là, ça permet de ne pas le faire ! Quel genre de spectatrice êtes-vous ? J’adore aller en salle. J’aime aussi tout ce qu’il y a autour : l’attente, l’excitation avant d’y aller. La communion avec d’autres personnes. J’adore le fait de ne pas me sentir seule, je déteste quand on me parle pendant un film, quand on me dérange, quand on va aux toilettes. J’ai été voir Avatar et il y avait un réel bonheur à voir des files d’attente, parce que c’est difficile aujourd’hui avec les différents médias de retrouver le plaisir originel du cinéma. Mais là, tu ne peux pas le découvrir dans ton salon sur ta télé.

Quel est votre premier souvenir de spectatrice ?

Mary Poppins qui ouvre son sac et qui en sort un portemanteau. Là, je me suis dit : « Ah ouais, d’accord ! » Je me souviens aussi d’un âge où j’aimais tous les films parce que c’étaient des films. Pour mon anniversaire, je demandais à mon père de m’emmener au cinéma, et il y avait toujours des grands débats avec lui : « Mais enfin, Virginie, comment tu peux aimer ça ? ». Je me souviens de discussions où je m’emballais et défendais le film comme si c’était moi qui l’avais fait. Ce n’étaient pas toujours des grands films, d’ailleurs. Mais parce que c’était un film, pour moi, c’était déjà quelque chose d’incroyable.

www.printempsducinema.com

Communiqué de presse de 1001Loisirs |Proposé le 1 avril 2010 |Commenter...

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