L’époque de crise actuelle et les ajustements budgétaires aussi bien sur les recettes (hausse ou gel de certains impôts par exemple) et les dépenses, peuvent avoir un effet négatif sur certains services publics, notamment ceux dont les déficits comptables sont considérés comme trop élevés. Perte de la performance, de la satisfaction des bénéficiaires, ou cela est-il plus compliquée?

Les services publics ont pris le virage du numérique

Premier constat important: la grande partie des services publics sont passés à l’ère du web depuis 10 ans, et continuent dans cette voie. Que ce soit la CAF, de l’assurance maladie ou encore Pôle Emploi, il semble que l’époque est à la dématérialisation, et au tout Internet (comme le compte Ameli, ou celui pour Pôle Emploi), qui sont utiles pour économiser du temps dans les procédures, et facilitent l’accès aux antennes d’accueil. Une courbe qui va crescendo, et qui ne rebute pas les français dans la mesure où selon le baromètre de la qualité des services publics (qui est en à sa troisième édition), les usagers sont de plus en plus satisfait des services publics, même si tous les indices ne sont pas en progression.

La crise va-t-elle modifier les choses?

La crainte finalement, n’est pas ce choix d’Internet, mais plutôt les derniers plans de réduction des dépenses, qui laissent présager une chute de la performance de ces services publics. Si cela ne concerne pas tous les services comme les centres des impôts, d’autres à l’image de la sécurité sociale vont à l’évidence connaître une grande chasse à la fraude, et également un accès plus dur aux conditions de remboursements ou subventions. Des modifications qui vont frappe les moins riches et qui fait craindre de grands écarts de même qu’un volte-face dans le modèle tant salué de l’Etat-Providence français. Pourtant y a-t-il d’autres issues et peut-on lier performance et diminution des dépenses? Nous le saurons sous peu.