Les véhicules à roues représentent 95% des engins en circulation sur la planète. À juste titre, ils sont les utilisateurs numéro un du pneumatique. Le pneu quant à lui est indispensable pour faire rouler ces véhicules.

D’où vient le pneu ?

Les premiers pneus datent de 1889. Ils furent inventés par un certain John Boyd Dunlop après la déposition d’un brevet et l’édification de la première manufacture de pneu. Son utilisation se limitait au vélo jusqu’à la découverte de la chambre à air qui permit à Charles Terront de remporter la première course de cyclisme (Paris-Brest). Le succès fut tel que les voitures ainsi que les engins à cycle s’emparèrent de ces roues et en se débarrassant des bandages traditionnels. C’est Michelin qui conçut les premières roues pour voiture. Le pneu « tubless » fit son apparition plus tard vers 1929.

Comment fabrique-t-on un pneu ?

Quel que soit le type ou le modèle (tubless, avec chambre à air, à lamelle, pour neige…), le pneu est confectionné à partir d’une matière bien connue de tous, le caoutchouc. Cette dernière est additionnée successivement avec divers adjuvants comme le soufre, l’huile, le carbone jusqu’à l’obtention d’un produit fini. Ce produit est par la suite structuré avec des câbles métalliques et textiles pour lui donner une forme assez évasive. C’est la cuisson qui permet de structurer le tout et d’obtenir le pneu tel que nous les voyons.

Le pneu et l’environnement

Un bon pneu permet de réduire la consommation de carburants et dans la foulée les émissions polluantes des véhicules à moteur. Toutefois, il est une source de pollution bien évidente surtout lorsqu’il atteint sa limite d’utilisation. Même avant, au fil des usages, le pneu est érodé et perd certains composants extrêmement toxiques. Le latex comme le carbone sont connus comme étant cancérigènes. Il faut savoir que ce dernier n’est pas biodégradable et représente un danger d’incendie du fait qu’il est inflammable.

Le recyclage donne de l’espoir

Heureusement, le pneu est recyclable. Il peut faire l’objet de diverses manipulations permettant de capitaliser son existence. Déjà, avant l’usure totale, le pneu se doit d’être rechapé en vue d’une réutilisation. Il faut savoir que les pneus d’avions sont rechapés jusqu’à la fin de leur vie. Cette démarche représente un atout économique puisque le pneu usé est 40% moins cher que le pneu neuf. À côté, le pneu peut servir de combustible par incinération. Cette démarche nécessite un conditionnement précis pour traiter la fumée qui est extrêmement nocive.

Le pneu et la sécurité

Nombreuses sont les victimes d’accident relatif au pneu et en l’occurrence à la crevaison. Il faut savoir qu’un pneu mal gonflé multiplie les risques d’accident par 2. En appoint, l’entretien ou le remplacement peut s’avérer nécessaire lorsqu’il atteint sa fin de vie. Il est conseillé de remplacer les roues par deux et en commençant par les pneus arrière. Les engins circulent quel que soit la météo, il faut systématiquement contrôler leur état et les adapter aux saisons pour optimiser la sécurité sur la route.

Le pneu de demain ressemblera à quoi ?

En réponse aux moult sollicitations ainsi qu’au respect de la sécurité, des firmes aguerries dans la confection de pneu ont développé le pneu de demain. Il s’agit de pneu increvable ou « Airness ». Certaines entreprises proposent un pneu qui repose sur une bande de caoutchouc réalisée avec des composites spéciaux tandis que d’autres souhaitent très simplement remplacer la chambre à air par une mousse spéciale. En tous les cas, ces technologies sont présentes depuis quelques années déjà (dont certains vers 2005), les usagers attendent avec impatience la venue et la commercialisation de ces nouveaux modèles de pneu.

Source : pneusstlaurent.com