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L’impériale machine à sous

Apparu dans la Sérénissime, à la Renaissance, le casino moderne a connu une forte gloire: il s’est implanté sur tous les continents et sur Internet avec le casino en ligne. En Amérique, toute une ville est complètement vouée au jeu, la sulfureuse Las Vegas. Rien de surprenant à ce que la première machines à sous moderne soit apparue dans ces contrées. Impératrice du casino dès cette époque, son autorité actuelle se révèle être la conséquence d’un méfait.

D’origine allemande, son concepteur, Charles Auguste Fey, est muni d’ un sérieux esprit d’entreprise, et ce bien qu’il soit diminué par une angoissante maladie. Bravant des diagnostics très pessimistes, il innove dans l’exploitation de nouvelles machines a sous. Fasciné par les nombreuses roulettes qui s’épanouissent, en ces temps là, dans cette région, il monte sa société. Peu après, il pèse leurs rédhibitoires anomalies. De ses réflexions, provient la première machine à sous moderne, la Liberty Bell.

Moins lourde que les roulettes conventionnelles, elle offre mille combinaisons et un paiement automatique: plus besoin de mendier ses mises au propriétaire des lieux. L’innovation est majeure, et ce nouveau produit rencontre, illico, un sérieux essor. Fort de  cette célébrité, l’homme d’affaire défend précautionneusement le secret de fabrique de sa création. Malgré tout, une Liberty Bell est ravie dans un café, et sera vue sur la propriété d’un ennemi; celui-ci, dépourvu d’éthique, fabrique un produit très proche.

Par suite de ce gênant vol, des concurrents émergents ont fait de même: les torts sont faramineux pour Fey. Les traditionalistes critiquent, sans relâche, cet engin de distraction, mais ces ennemis ne freineront pas le développement des créations de Fey. Cependant, débordées par l’emballement devenu ingérable des joueurs, les autorités fédérales ont interdit, au début du XX° siècle, les casino. De surcroit, la prohibition simultanée des cafés, gêne les établissements qui acceptaient ces machines. Les producteurs furent contraints de envisager une parade: désormais, les gérants de bar n’allongent plus des pièces aux gagnants mais des confiseries!

Aujourd’hui, la descendante de Liberty Bell surpasse les jeux d’argent. Cette primauté est irréfutable. Engin enfantin à utiliser, elle charme de nombreux joueurs. Cette adhésion s’excuse par l’attrait de gains mirifiques: les jeux de table n’offrent pas de tels profits. Une dame, âgée de cinquante quatre ans, a raflé presque deux millions d’euros. Les machines à sous n’exaltent pas le sens de l’observation et n’exigent aucune adresse spécifique; un seul geste semble indispensable: toucher un petit bouton. Seule la transe de découvrir les caractères amis attire le joueur. Les machines à sous  apportent, dorénavant, la majorité des bénéfices des casino modernes. Au sommet de sa gloire aujourd’hui, elle a  considérablement progressé depuis la fin du XIX° siècle: le tintement des cloches a été remplacé.

De multiples icônes illustres de dessins animés investissent les maisons de jeux, puisqu’ ils ornent ces machines à sous. Leurs lumières multicolores, et leur chahut étourdissant, participent à améliorer l’ambiance du casino contemporain. Bien entendu, elles ont envahi le réseau informatique. Contrôlée par le législateur,  en tant que jeu d’argent, la nouvelle Liberty Bell est louée car elle est toujours, en dépit de ses améliorations, un engin ludique et avantageux.

Communiqué de presse de Machines A Sous |Proposé le 5 novembre 2011 |Commenter...

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