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Danse et drague, les rencontres en boite

Danse et drague ont toujours été étroitement liées. Du coup, tout le monde aimerait bien danser. Surtout les mauvais danseurs, qui souvent n’osent pas… Mais rien n’est perdu.

Combien avoueront s’être entraînés secrètement devant leur miroir avant de sortir ? Améliorer sa façon de guincher confine parfois à l’obsession secrète, et pas seulement chez les ados. Car danser, c’est d’abord une manière de draguer très efficace. S’il est assez simple de danser un slow – le rapprochement est déjà opéré – c’est une autre affaire que de se faire remarquer sur la piste d’un club bondé. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Terrain propice aux rencontres, les clubs sont le royaume du langage corporel. Certains y viennent simplement pour se rassurer sur leur compétitivité sur le marché de la drague, d’autres pour se trouver un partenaire. Alors, comment faire ? Bien sûr, il y a l’apparence, le regard charmeur, la bonne composition vestimentaire. Mais avec les stroboscopes, c’est avant tout les mouvements qui peuvent vous faire gagner des points. Les filles adopteront le déhanché sensuel, avec le dos bien courbé, et éviteront les gestes frénétiques et hystériques. Pour les garçons, c’est une autre histoire. Pour les aider, les mouvements clés pour séduire une femme ont été identifiés dans une très sérieuse étude de psychologues de l’université de Northumbria en Angleterre. Pour le Dr Neave, qui a supervisé l’étude, la danse est l’un des (rares) moments où les hommes envoient des signaux sincères et honnêtes, sur leur vigueur et leurs qualités productives. A la base, les scientifiques cherchaient à savoir si la façon de faire la cour chez les humains reflétait celles des animaux. C’est donc le singe qui est en nous qui ressort dans ces moments-là. L’équipe du docteur Neave a filmé 19 volontaires en 3 D pendant qu’ils dansaient. Ils ont numérisé les images et créé des avatars, de sorte que le physique n’était pas reconnaissable. Et ils les ont présentées à des femmes chargées de noter les mouvements de danse sans être influencées par l’attraction physique. Il semblerait que pour une fois, un consensus se dégage parmi les femmes au moment de faire la différence entre un bon et un mauvais danseur. Les filles aiment le même genre de mouvements. Huit sont ressortis des réponses, dont ceux du cou, de l’épaule gauche, du poignet, du buste, du genou droit, ainsi que la diversité et l’ampleur des mouvements.

Le Dr Neave est visiblement conscient de la portée de ses découvertes. « Tous les hommes du monde seront intéressés de savoir quels mouvements sont les plus efficaces pour attirer les femmes. C’est une base, en connaissant ces mouvements, chacun peut s’entraîner et augmenter ses chances. » Il faut donc bosser, ça ne va pas tomber tout seul. En résumé, pour optimiser vos chances de conclure en club, il faut bouger les épaules, le torse, le cou, avec des mouvements amples et variés. Et n’oubliez pas de bouger le genou droit. Si vous trouvez ça ridicule, rappelez-vous qu’Elvis a rendu des foules de filles hystériques avec ça. Oui, c’est mortifiant pour les mauvais danseurs, mais il faut l’admettre : danser est une chose importante pour les femmes. Les hommes à forte testostérone dansent différemment de ceux qui en ont moins. Leurs mouvements sont coordonnés de façon plus complexe. Ils expriment plus d’énergie, et prennent en général plus de place sur le dancefloor. C’est comme si on obéissait inconsciemment à une sorte de loi naturelle. Dans toutes les civilisations, la danse est considérée comme un rituel amoureux, une manoeuvre de séduction, un critère de sélection, voire un rituel de précopulation. Pas étonnant que les autorités morales aient toujours voulu réglementer la chose. En imposant des règles strictes dans les bals d’antan, et aujourd’hui en obligeant les établissements à obtenir une licence pour que les gens puissent se trémousser en liberté. C’est vrai à New York, à Londres et à Paris aussi, même si nos policiers, peutêtre conscients de l’absurdité de la règle, sont plutôt indulgents à cet égard. Mais ce n’est pas toujours le cas. Dans un lycée du Wisconsin, les élèves ont tellement bien compris le rapport danse/drague que la direction a instauré une règle de “savoir danser”. Ne pas se baisser, ne pas coller ses fesses à l’autre partenaire, les deux pieds sur le sol à tout moment. Au moment où sortait l’étude du Dr Neave, un sondage effectué auprès des élèves de l’université américaine de Harvard révélait que 42 % des étudiants n’avaient pas eu de relation sexuelle durant l’année passée. Persuadés par deux décennies de “college movies” qu’il suffisait d’aller à la fac pour s’envoyer en l’air, certains élèves étaient perplexes. L’auteur du sondage leur a donné un indice : « Peut-être que vous ne savez pas danser ? »

Communiqué de presse de durand |Proposé le 8 novembre 2010 |Commenter...

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