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Visiter les Buttes-Chaumont à Paris

C’est l’un des plus grands parcs de la capitale. Au moindre rayon de soleil, les pelouses du parc des Buttes-Chaumont sont bondées de joggers, de promeneurs et de glandeurs. Un petit Central Park parisien où l’on est tranquille, à l’abri des bruits de la ville… même si ses environs, plus animés, sont aussi tentants, et que certains en feraient bien un lieu de fête.

0asis de calme du nord-est parisien, les Buttes-Chaumont pourraient connaître un nouveau destin. Le parc est en effet au coeur d’un des projets dévoilés lors des Etats généraux de la nuit le mois dernier, à savoir abriter des activités nocturnes dans les parcs parisiens, dans l’optique d’une meilleure cohabitation entre fêtards et riverains. Une expérience démarrée il y a un peu plus de deux ans avec le Rosa Bonheur, situé carrément dans le parc, du côté du métro Botzaris. Installé dans l’ancien pavillon du Chemin de fer, devenu plus tard le pavillon Weber, le Rosa Bonheur mixe guinguette, buvette et resto, sans jamais vraiment choisir. On y retrouve régulièrement l’ancienne équipe du mythique club des grands boulevards, le Pulp, et la faune bigarrée qui a fait sa renommée. L’équipe de Kill The DJ, avec Chloé et Jennifer Cardini en tête, a d’ailleurs animé la soirée organisée à l’occasion des Nuits capitales. Victime de son succès, le Rosa Bonheur a dû réduire un peu la voilure, et ferme désormais à minuit au lieu de 2 heures du matin. Malgré son côté parfois trop branché, on y retrouve cette ambiance délétère, libertaire, berlinoise qui manque un peu dans d’autres spots de la capitale. L’expérience continue avec le Pavillon du lac, renommé pour la qualité de ses fêtes au XIXe siècle, qui a rouvert en juin dernier après quinze années de fermeture. L’architecture d’origine a été conservée, et l’animation a été confiée à des pros de l’événementiel parisien, Patricia Laloum et Meziane Azaïche. Sur quatre étages avec terrasse, elles ont développé une formule mi-resto, mi-bistrot qui permet de manger et de boire à toutes les heures, et installé un solarium avec sofas et transats. Et de la musique avec ça. Il semblerait que le lieu ait encore de la peine à trouver son rythme de croisière, mais avec un cadre pareil, ça vaut le coup d’y faire un saut – pas forcément tout de suite, mais au moins pendant les beaux jours. Car en plein soleil, les Buttes-Chaumont sont un vrai bon plan pour flâner ou bronzer. Les anciennes carrières ont été subtilement aménagées pour en faire un vrai coin de nature, avec ses petits monuments, comme le temple de la Sibylle, bâti dans un style antique, qui domine le parc. Pour les amateurs d’ésotérisme, il paraît que ses galeries mènent à une sorte de chambre des secrets, où avaient lieu des cérémonies pas très catholiques… Le temple se situe tout en haut des escaliers constitués de 200 (longues) marches, le chemin des Aiguilles.

La marche est un peu fatigante, mais on est récompensé par une jolie vue sur la capitale. On y aperçoit la butte Montmartre, qui a en commun avec les Buttes-Chaumont d’avoir abrité les batteries de canons durant la Commune en 1871. En bas, on tombe sur le lac, de quasiment deux hectares, avec ses deux ruisseaux artificiels et une impressionnante cascade d’une trentaine de mètres de hauteur qui chute devant la grotte et ses stalactites artificielles. Une bonne promenade donc, avec gros dénivelé… sans compter le temps de retrouver la sortie ! Pour les rendez-vous dans le parc, il est d’ailleurs conseillé d’opter pour les endroits évidents, parce qu’il n’y a rien de plus énervant que de chercher des gens au milieu d’une pelouse. Les allées et venues guidées par téléphone portable font d’ailleurs partie du paysage le week-end. Notez que le parc est aussi accueillant pour les enfants, avec deux théâtres de Guignol, un manège, des balançoires, deux aires de jeux avec bacs à sable et toboggans. On peut même faire le tour du parc à dos de poney, pour 2,50 euros. Autour des Buttes-Chaumont, ce n’est pas mal non plus. On conseille de faire une petite balade du côté de la porte Secrétan. En montant sur la butte Bergeyre, on bénéficie d’une autre bonne vue vers l’ouest, et l’on peut même tomber sur les rares vignes de la capitale. De l’autre côté, au métro Botzaris, on peut faire un petit tour dans le village de Jourdain, qui développe depuis quelques années une offre culturelle et artistique. Au printemps a lieu la grande flânerie de Belleville, avec une centaine d’exposants, créateurs et artisans. Il y a aussi un centre d’art, des boutiques branchées ; certains y voient le signe d’une “boboïsation” en cours. En tout cas, le coin est rempli de bars et de restaurants, si vous ne sentez pas trop le plan pique-nique sur la pelouse – de toute façon difficilement envisageable en ce moment.

Pour la cuisine indienne, filez vers la rue de Jourdain, où se trouve le Samsara, l’un des plus vieux restaurants du quartier avec son salon rouge, ses recettes aux 25 épices et ses spécialités au feu de bois. Juste à côté, au bistrot-brasserie le Zéphyr, c’est la tradition culinaire française qui prévaut, à base de foie gras et de pintade farcie aux langoustines. Pour manger japonais, rendez vous chez M. Nakagawa, installé rue Lassus, le long de l’église Saint-Jean-Baptiste-de-Belleville. Avec son bar placé devant la cuisine, on peut voir la préparation de son plat en direct. Sushi, sashimi et yakitori 100 % nippon sont évidemment au menu. On peut aussi tester la spécialité du restaurant, le chirashi, un bol de riz au vinaigre recouvert de poisson cru, ou encore le poulet pané. Rue Pradier, toujours à la mode japonaise, on réservera avant d’aller au Shushiya. Ce micro-restaurant ne sert que du poisson cru avec un bol de thé vert. Pas de carte pour les vins, mais il semblerait qu’on puisse apporter sa réserve personnelle… Pour la cuisine africaine, testez la rue Jean-Baptiste Dumay, certains restaurants aux horaires un peu irréguliers valent le détour. Pour boire un verre, le village Jourdain offre aussi de nombreuses perspectives. Le bar branché du quartier, c’est la Cagnotte, rue de Belleville. Rempli à toute heure, mais surtout à celle de l’happy hour, c’est une sorte de repaire de la faune artistique du quartier, avec des concerts, des sets de DJ et des va-et-vient incessants. Une vraie fourmilière. Aux 400 Coups, rue de la Villette, les parents peuvent se reposer d’avoir surveillé leurs enfants toute la journée dans le parc. Les grands se calent dans les larges canapés, à côté de meubles adaptés aux petits, alors que des ateliers spéciaux captiveront leur progéniture, avec des spectacles musicaux, des ciné-contes et des assiettes travaillées par des designers pour les rendre un peu plus aventuriers en matière culinaire… Au 50 de la même rue, en sortant du parc, vous serez certainement happé par la devanture de l’Escargot, ses fauteuils et sa spécialité, les cocktails. Sa carte en présente pas moins de 165, tous à 5 euros. Au passage, vous tomberez peut-être sur une expo. De l’autre côté du parc des Buttes-Chaumont, rue de Crimée, vous pourrez manger à n’importe quelle heure au Modjo d’or, un restaurant camerounais très discret en apparence. Morue séchée, poisson braisé, couleur locale ! Loin des calmes pelouses du parc, la soirée pourra se terminer à l’Abracadabar, qui s’active dans la nuit alternative parisienne depuis des années, avec une activité artistique (concerts, DJ’s, poésie, courts métrages, théâtre)

Communiqué de presse de durand |Proposé le 6 décembre 2010 |Commenter...

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