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Feter la Saint-Patrick à Paris

Le 17 mars est le jour présumé de la mort du saint patron de l’Eire. Sur l’île verte et partout où se trouvent des Irlandais, la Saint Patrick est l’occasion de fêtes, de parades, de musiques… Pour inventer votre manière de la célébrer à Paris, voici un petit parcours d’adresses indispensables.

Mais qui est Saint Patrick ? Patricius, ou Padraig, était un jeune gars de la Bretagne du Ve siècle, issu d’une famille de Celtes romanisés, fils de diacre, petit-fils de prêtre. Enlevé à 16 ans par des pillards irlandais, vendu sur l’île comme esclave, il sera berger puis prêtre, missionnaire même, responsable de la conversion de l’Irlande à la foi chrétienne. Outre cet accomplissement fondateur et a priori avéré, le peuple irlandais aime à lui prêter des exploits magiques en tout genre : avoir bouté les serpents (comprenez les païens) hors de l’île, avoir utilisé le trèfle (qui était avant tout un apéritif, eh oui) pour décrire la sainte Trinité, avoir négocié avec Dieu le Père un Jugement dernier plus sympa pour les Irlandais que pour les autres, avoir ordonné aux taverniers de donner plus que ce qui est dû le jour de sa fête… Si vous décidez de le célébrer le 17 mars, adoptez aussi ses qualités : courageux, protecteur, bienveillant, et plein d’humour espiègle !

Musique traditionnelle Vous voulez écouter, jouer, danser sur de la musique traditionnelle irlandaise en pleine capitale, et en famille ? La meilleure adresse pour frayer avec une sympathique communauté d’amateurs du genre est sens nul doute l’Association irlandaise. Tous les jeudis soirs, ses membres (ils sont environ 250, de 7 à 77 ans avec une forte présence de trentenaires, et un bon pool breton) se réunissent pour des cours où l’on danse, chante, joue de la musique. Les professeurs de flûte, chant, violon, bodhrán, tin whistle, guitare bouzouki, banjo, mandoline, uilleann pipe (cornemuse irlandaise) et danse sont des amateurs sérieux ou des professionnels, et il y a toujours, en fin de soirée, une animation. Les ateliers de l’association ont également lieu les lundis et mardis soirs au Quiet Man, agréable petit pub du Marais où l’on peut en outre venir, le mercredi à 21 h 30 et le samedi à 22 h, écouter les “sessions”, concerts de musique irlandaise donnés par d’excellents musiciens (“slow sessions” pour musiciens moins confirmés le samedi à 18 h). En outre : fléchettes, échecs, backgammon, cartes, retransmission des matchs de rugby, concerts, toute pinte à 4,30 ¤ de 17 h à 20 h, des habitués et un patron qui font très vite se sentir chez soi. Pour une ambiance chaleureuse et familiale, l’autre excellente adresse est le Connolly’s, ouvert par Liam Connolly, repris par ses deux fils Ian et Neal et leur copain Laurent. Ici, les sessions de musique tradi ont lieu tous les dimanche soirs, « dans un silence religieux, on ne se lâche qu’entre les morceaux », et parfois en semaine. Des enfants, des vieux, des jeunes, des cravates (rappelant d’oublier ici ses soucis de travail), une Guinness qu’on affirme être la meilleure de Paris (elle se révèle d’une renversante douceur), trente whiskies irlandais, le cinquième club de Fléchettes de France, les matchs de rugby sur grand écran, des pintes à 5 ¤ de 16 h à 20 h. Le bonheur, quoi ! L’Association irlandaise, tous les jeudis de 18 h à 22 h 30, 22, rue Delambre, 14e. Tél./fax : 01 47 64 39 31 (répondeur). www.association-irlandaise.org. Quiet Man, 5, rue des Haudriettes, 3e, tous les jours de 17 h à 2 h + matchs exceptionnels. Programme et renseignements au 01 48 04 02 77 ou sur www.thequietman.eu. Connolly’s Corner, 12, rue de Mirbel, 5e, tous les jours de 16 h à 2 h, renseignements au 01 43 36 55 40 ou 06 19 70 74 06.

Danser comme dans Riverdance ? Vous rêvez de danser comme Michael Flatley ? Ou tout simplement de mettre un peu de piment dans votre aérobic ? Rendez-vous alors dans cette sympathique école de danses irlandaises dirigée par Sarah Clark, une ancienne principale de Lord of the Dance, justement. Pas besoin d’être déjà danseur : on vous enseignera ici le set dancing (issu du quadrille), le ceili dancing, danse de groupe, ou le célèbre step dancing, pratiqué en ballerines et claquettes. Si vous le souhaitez (et que votre âge et votre forme vous le permettent), vous pourrez accéder en joli costume aux “feis”, ces compétitions qui sont aussi l’objectif de l’école. Cette année, quatre jeunes filles de l’académie sont qualifiées pour les championnats du monde ! Pas de panique, toutefois : les cours sont collectifs mais personnalisés, votre rythme est respecté, et si la compétition n’est pas votre truc, on vous promet une attention tout aussi prévenante. Voire la possibilité de participer à des spectacles donnés par les élèves de l’école pour de chics occasions. Il faut tout de même, souligne Catherine Vandeputte, directrice suppléante, « être énergique et aimer se donner à fond », car ces danses sont hautement sportives. Sarah Clark Dance Academy, contact et renseignements : Catherine Vandeputte, 06 11 32 34 98. Studios et horaires des cours à Paris et en banlieue sur www.sarah-clark-academy.com. Cours d’une heure trente : de 13 à 16 euros.

Découvrir l’Irlande moderne Le Centre culturel irlandais à Paris, ce n’est pas rien : le Collège des Irlandais, immense et fort impressionnant, est un ancien séminaire catholique, qu’il faut absolument visiter, ne serait-ce qu’à l’occasion des Journées du patrimoine. Durant l’année, une armée de jeunes filles plus charmantes les unes que les autres encadrent diverses excellentes activités, liées avant tout à l’Irlande contemporaine. A la médiathèque, on peut emprunter près de 5 000 documents dans les deux langues : art littérature, histoire, DVD… “Cherry on the cake”, l’endroit propose régulièrement des rencontres en V.O. avec les auteurs irlandais à succès : Hugo Hamilton, Colm Toibin, John Banville… On peut également venir voir les expositions d’artistes de l’île, prendre des cours de gaélique, assister à des spectacles (danse, concerts, théâtre en V.O., films), venir écouter le choeur (féminin) de chambre, dans la chapelle, écouter des contes pour enfants bilingues, ou faire des recherches dans l’extraordinaire bibliothèque ancienne qui regroupe des archives restaurées de théologie, philosophie, histoire… Le Collège accueille aussi des artistes en résidence, et met ses nombreuses chambres à la disposition des étudiants irlandais, voire des voyageurs de passage. Pour une vision de l’Irlande vivante, qui excède de beaucoup les quelques clichés traditionnels dont on peut s’être lassé… Centre culturel irlandais, 5, rue des Irlandais, 5e. Programme et informations sur www.centreculturelirlandais.com ou au 01 58 52 10 99. Entrée libre ou de 5 à 7 ¤ selon les événements. 17 mars : Concert The Re-enchantment of Ireland, un « spectacle ravissant » selon le Irish Times, mêlant musiques contemporaine et traditionnelle, chants, poésie et mythes. Places : 15 euros, réservation indispensable.

Art Irlandais La Greenlane Gallery, sur l’île Saint-Louis, propose des expositions d’artistes irlandais, mais aussi de France et d’ailleurs. A découvrir notamment, de mai à août 2011, une prometteuse exposition photographique sur le thème de la femme, par deux artistes féminines, l’une française, l’autre irlandaise. 29, rue des Deux Ponts, 4e. Tél. 01 73 74 21 60.

Communiqué de presse de durand |Proposé le 14 mars 2011 |Commenter...

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